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En 2024, le marché français des voitures électriques a été marqué par une intense rivalité entre Renault et Peugeot. Si Stellantis domine globalement les ventes, la tendance des derniers mois révèle un net avantage pour Renault, notamment grâce à ses nouveaux modèles.
La bataille des citadines électriques
Le segment des citadines électriques connaît une effervescence sans précédent en ce début 2025. Les constructeurs français se livrent une bataille acharnée pour séduire une clientèle de plus en plus sensible à la mobilité zéro émission. La Renault Zoé, longtemps leader incontesté, voit sa position menacée par de nouvelles venues particulièrement attractives.
Les Peugeot e-208 et Fiat 500e ont su conquérir leur public grâce à un design soigné et des prestations convaincantes. La première se distingue par son style affirmé et sa polyvalence, tandis que la seconde séduit par son charme néo-rétro et sa maniabilité en ville.
Le marché s’enrichit également avec l’arrivée de nouveaux modèles chinois comme la MG4 et la BYD Dolphin, qui bousculent les codes établis en proposant des rapports prix-prestations particulièrement agressifs. Cette concurrence accrue pousse les constructeurs européens à revoir leurs stratégies, notamment en termes de tarification et d’équipements. Les consommateurs en sortent gagnants, bénéficiant d’un choix plus large et de véhicules toujours plus perfectionnés.
Le duel des SUV : e-3008 vs Scénic
Sur le segment des SUV électriques familiaux, le duel entre le Peugeot e-3008 et le Renault Scénic E-Tech s’annonce particulièrement intense. Ces deux modèles, fleurons de l’industrie automobile française, incarnent des approches différentes de la mobilité électrique moderne.
Le Peugeot e-3008 mise sur son design avant-gardiste et son cockpit i-Cockpit de nouvelle génération, offrant une autonomie maximale de 700 km. Ses trois versions de motorisation, dont une de 320 ch, visent une clientèle premium.
Face à lui, le Renault Scénic électrique adopte une silhouette plus aérodynamique et familiale. Il se démarque par sa plateforme native électrique CMF-EV, permettant un excellent rapport habitabilité/encombrement. Avec une autonomie atteignant 625 km, il propose un compromis séduisant entre performances et praticité quotidienne.
Les deux véhicules intègrent les dernières technologies de recharge rapide et d’aides à la conduite, promettant une expérience utilisateur enrichie.
Le face-à-face R5 contre ë-C3
La confrontation entre la nouvelle Renault 5 électrique et la Citroën ë-C3 cristallise l’attention des passionnés d’automobile. Ces deux modèles, incarnant le renouveau des citadines françaises abordables, adoptent des positionnements distincts sur le marché des véhicules électriques accessibles.
La R5 E-Tech mise sur son design néo-rétro évocateur et une technologie de pointe, avec une batterie de 52 kWh promettant 400 km d’autonomie. Son prix d’appel annoncé autour de 25 000 € la place en concurrent direct de la ë-C3, qui débute à 23 300 €.
La Citroën ë-C3 privilégie quant à elle la simplicité et le pragmatisme. Avec sa batterie de 44 kWh offrant 320 km d’autonomie, elle vise une clientèle cherchant un véhicule électrique sans superflu. Son confort typiquement Citroën et son habitabilité généreuse constituent ses principaux atouts face à sa rivale au losange.
Cette bataille illustre parfaitement la démocratisation des voitures électriques, rendant la mobilité zéro émission accessible au plus grand nombre.
Les stratégies divergentes des constructeurs
Face à la transition électrique, les constructeurs automobiles adoptent des stratégies contrastées. Stellantis privilégie une approche multi-marques avec des modèles partageant leurs plateformes, optimisant ainsi les coûts de développement. Le groupe propose une gamme étendue, de la Fiat 500e premium à la Citroën ë-C3 accessible.
Renault opte pour une stratégie d’électrification plus ciblée, avec des véhicules natifs électriques comme la R5 et le Scénic. La marque au losange mise sur l’innovation technologique et le design distinctif pour se démarquer.
Les constructeurs asiatiques comme BYD et MG adoptent quant à eux une approche agressive, combinant technologies avancées et prix compétitifs pour pénétrer le marché européen.
